Poème : Mourir - L. Maryline
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Poème : Mourir - L. Maryline
Quand cette flamme miroitante quittant mon corps,
Meurt et s’éteint encore car tel est mon triste sort,
Il suffit alors d’une seule allumette pour l’embraser
D’un simple souffle consumé et la voici, consommée.
L’abandon du monde réel pour incorporer la beauté de l’irréel
Telle est ma fusion du virtuel, puisse être le monde surnaturel !
Ce sang d’ébène torsadant mes veines n’emplit plus ma peine
Faite reine, j’ouvris mon corps au bal de la mort, à mon règne.
La marche à deux temps, nuptiale et funèbre.
Le ton est contraire, le fuseau horaire funéraire.
Sans ressource, un retour aux sources d’après-guerre
Mon entrée fut symphonique dans cette maison-mère.
Je suis tatouée et gravée de mon sceau par ce revers,
Cette glace brisée, le tranchant sanglant du « vers ».
Mutilée, je suis sous terre et tombale nait ma pierre
Je rejaillis de mes cendres telle une entité primaire.
L’unique procédé pour subsister était de me succomber
M’irriguer de la main du malin et drainer les lendemains
Bienvenue mon prochain ! Quelle étendue d’eau de la fin !
Immergée de la Terre, l’âme des rives… du côté divin…
L. Maryline
Meurt et s’éteint encore car tel est mon triste sort,
Il suffit alors d’une seule allumette pour l’embraser
D’un simple souffle consumé et la voici, consommée.
L’abandon du monde réel pour incorporer la beauté de l’irréel
Telle est ma fusion du virtuel, puisse être le monde surnaturel !
Ce sang d’ébène torsadant mes veines n’emplit plus ma peine
Faite reine, j’ouvris mon corps au bal de la mort, à mon règne.
La marche à deux temps, nuptiale et funèbre.
Le ton est contraire, le fuseau horaire funéraire.
Sans ressource, un retour aux sources d’après-guerre
Mon entrée fut symphonique dans cette maison-mère.
Je suis tatouée et gravée de mon sceau par ce revers,
Cette glace brisée, le tranchant sanglant du « vers ».
Mutilée, je suis sous terre et tombale nait ma pierre
Je rejaillis de mes cendres telle une entité primaire.
L’unique procédé pour subsister était de me succomber
M’irriguer de la main du malin et drainer les lendemains
Bienvenue mon prochain ! Quelle étendue d’eau de la fin !
Immergée de la Terre, l’âme des rives… du côté divin…
L. Maryline
Vampyrella- Messages : 128
Date d'inscription : 09/05/2010
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