Poème : Don du Sang - L. Maryline
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Poème : Don du Sang - L. Maryline
Je déambule dans ce vestibule poignard au cœur…
Sur mes lèvres on devine les murmures de la peur.
Vais-je survivre ? Vais-je mourir ? Comment est-ce ma sœur ?
Sainte-Marie pleine de grâce… pitié pardonnez-moi mes erreurs.
J’ai transgressé, fauté mais je ne suis qu’un pécheur, ô Seigneur…
Pardon d’implorer cette eau de vie accomplie vidant mes malheurs.
Ding Dong ! Ma tête tangue comme ce gong exalté, quelle ardeur !
Je ne distingue plus un clocher crieur mais un sacre en mon honneur
Je divague avec ferveur lors de ce culte de la fin où je suis le créateur
Maître d’une fanfare dont je me joue de mon hémoglobine, l’air rieur
L’heure est venue de ne vivre que parmi ces grands rêveurs
Qui croyaient en la vie comme je crois en l’élixir des buveurs.
Le sablier s’écoule au compte goutte, comme le temps restant si présent.
Bon sang ! Je me vide de mes sens, sans dessus dessous je suis bon vivant !
Au-delà sentinelle, je devine ce monde parallèle, ma maison ! Mère que je pardonne
Trop de moments monotones enfermée depuis mes vingt automnes, Nonne il me sonne !
"Môman ! J’ai brisé ces murs de pierres, je suis une évadée nouvelle
A la fois plombée par son passé mais libre, telle une tourterelle…"
Maman où es-tu ? Je ne te vois plus… Mon hirondelle…
Je ne dissocie plus ta lumière au travers de mes prunelles
Toi qui fus un temps me ramenais tellement le printemps…
Jour nouveau sera gravé sur mon prochain berceau fumant !
Le tapis roulant fera mon éloge dans ce lieu ancestral et prié,
Rouge comme mon cœur, noir comme ma peau de cendrier.
Et c’est six pieds sous terre que je redeviendrai poussière
Oh mon Père, ce bourreau n’est point secteur mais... ouvert !
Il ne jure pas par ma tête, il ne guillotine que mes maux infernaux
Car ce sont sur ces derniers que j’atteste rejoindre mon tombeau.
L. Maryline
Sur mes lèvres on devine les murmures de la peur.
Vais-je survivre ? Vais-je mourir ? Comment est-ce ma sœur ?
Sainte-Marie pleine de grâce… pitié pardonnez-moi mes erreurs.
J’ai transgressé, fauté mais je ne suis qu’un pécheur, ô Seigneur…
Pardon d’implorer cette eau de vie accomplie vidant mes malheurs.
Ding Dong ! Ma tête tangue comme ce gong exalté, quelle ardeur !
Je ne distingue plus un clocher crieur mais un sacre en mon honneur
Je divague avec ferveur lors de ce culte de la fin où je suis le créateur
Maître d’une fanfare dont je me joue de mon hémoglobine, l’air rieur
L’heure est venue de ne vivre que parmi ces grands rêveurs
Qui croyaient en la vie comme je crois en l’élixir des buveurs.
Le sablier s’écoule au compte goutte, comme le temps restant si présent.
Bon sang ! Je me vide de mes sens, sans dessus dessous je suis bon vivant !
Au-delà sentinelle, je devine ce monde parallèle, ma maison ! Mère que je pardonne
Trop de moments monotones enfermée depuis mes vingt automnes, Nonne il me sonne !
"Môman ! J’ai brisé ces murs de pierres, je suis une évadée nouvelle
A la fois plombée par son passé mais libre, telle une tourterelle…"
Maman où es-tu ? Je ne te vois plus… Mon hirondelle…
Je ne dissocie plus ta lumière au travers de mes prunelles
Toi qui fus un temps me ramenais tellement le printemps…
Jour nouveau sera gravé sur mon prochain berceau fumant !
Le tapis roulant fera mon éloge dans ce lieu ancestral et prié,
Rouge comme mon cœur, noir comme ma peau de cendrier.
Et c’est six pieds sous terre que je redeviendrai poussière
Oh mon Père, ce bourreau n’est point secteur mais... ouvert !
Il ne jure pas par ma tête, il ne guillotine que mes maux infernaux
Car ce sont sur ces derniers que j’atteste rejoindre mon tombeau.
L. Maryline
Vampyrella- Messages : 128
Date d'inscription : 09/05/2010
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