Poème : Bain de Minuit - L. Maryline
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Poème : Bain de Minuit - L. Maryline
Effleurée par les écumes d’Aphrodite,
Délice veloutée cette baignade interdite,
Caressant ma peau désinvolte de chasteté,
M’épanouissant dans ce trouble désiré…
Papillonnant dans la pénombre du noctambule,
Un filet lumineux des cieux orageux éclaira ma lune,
J’effleurai de mon doigté cette poussière filante d’étoiles
Se reflétant dans l’obscurité grondante du lac de voiles…
Mes sens s’aiguisaient à mesure que l’horizon se couvrait
Un régal de l’innocence, ces vagues prudes costumaient
Mon corps au drapé velours, des larmes frémissantes…
Parfumées aux phéromones, jaillit mon odeur arrogante…
Une lueur lointaine parvint à ma vision brumeuse, nocturne
Enrichissant mes fantasmes inavouables gravés sur ces runes
J’exhalais alors l’effluve du mâle guettant sa proie outrageuse
Quand surgit ses assauts fiévreux sur ma sculpture capiteuse…
Le plaisir interdit envahissant mon âme naissante
Devint l’obsession de l’attraction d’une amante
Ses mains fauves fusionnèrent avec mes seins félins, sauvages
D’une vie à coups d’artifices… quel leurre d’avoir été trop sage.
Ma chatte apprivoisée par la libidinale douleur
Connue enfin l’accès aux arômes du bonheur…
L. Maryline
Délice veloutée cette baignade interdite,
Caressant ma peau désinvolte de chasteté,
M’épanouissant dans ce trouble désiré…
Papillonnant dans la pénombre du noctambule,
Un filet lumineux des cieux orageux éclaira ma lune,
J’effleurai de mon doigté cette poussière filante d’étoiles
Se reflétant dans l’obscurité grondante du lac de voiles…
Mes sens s’aiguisaient à mesure que l’horizon se couvrait
Un régal de l’innocence, ces vagues prudes costumaient
Mon corps au drapé velours, des larmes frémissantes…
Parfumées aux phéromones, jaillit mon odeur arrogante…
Une lueur lointaine parvint à ma vision brumeuse, nocturne
Enrichissant mes fantasmes inavouables gravés sur ces runes
J’exhalais alors l’effluve du mâle guettant sa proie outrageuse
Quand surgit ses assauts fiévreux sur ma sculpture capiteuse…
Le plaisir interdit envahissant mon âme naissante
Devint l’obsession de l’attraction d’une amante
Ses mains fauves fusionnèrent avec mes seins félins, sauvages
D’une vie à coups d’artifices… quel leurre d’avoir été trop sage.
Ma chatte apprivoisée par la libidinale douleur
Connue enfin l’accès aux arômes du bonheur…
L. Maryline
Vampyrella- Messages : 128
Date d'inscription : 09/05/2010
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