Erotique - L. Maryline

[Vampyrella]

Erotique

Un lit de pétales de roses rouges et d’absinthe de Lourdes
L’opium du délire de nos corps nous enfume et embourbe
Nos taies d’oreillers embrassent un seul visage, une seule face
Le miroir au plafond dessine des corps qui s’embrasent d’un as
Ces corps n’ont pour objet que le dessein de nos abîmes dans l’iris
Les matelas ne sont pas vides, et l’imagination naît avec avidité et vice.

Newton passionné de physique, ses expériences n’étaient qu’amour
Comme avec des pétales rouges sur lesquelles on s’endort avec taille
Une nuit de lune ou de jouissance intellectuelle casanière est vautour
De la vie, une faim opulente corporelle, jour et nuit avec miroir qui vaille.

Je connais les émois d’une nuit d’écriture non salace mais avérée
Un coït de l’esprit vénéré, célébré, glorifié, encensé… Mon beau patchouli
Mon bois de santal oriental par la lumière électrisée de plusieurs bougies.
Il en existe de rosicrucien, aux 4 roses, pour une senteur sur envoutée.
Jumeler l’érotisme à son âme, rien d’infâme, l’assiduité est ressentie.
Il y va de l’authenticité, au mensonge d’une fabrication sans vérité.

L’esprit vogue t’il seul ? Peut-il voler sans consœurs ?
L’esprit a le corps de son compère. Avec ou sans sœur.

Lecomte Maryline